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Woman of the Year

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2023 | comédie musicale
durée : 2h05 sans entracte
à partir de 12 ans

comédie musicale en français et en anglais surtitré
créée à New York le 29 mars 1981
au Palace Theater


livret : Peter Stone basé sur le film MGM
de Ring Lardner et Michael Kanin
musique : John Kander
chansons : Fred Ebb

 

direction musicale et arrangements
Gérard Lecointe
mise en scène
Jean Lacornerie
co-mise en scène et chorégraphie
Raphaël Cottin
costumes
Marion Bénagès
images
Étienne Guiol

scénographie

Bruno de Lavenère

lumières

Romain de Lagarde

avec Ludmilla Dabo, Jacques Verzier, Dalia Constantin, Quentin Gibelin
Sébastien Jaudon (piano), Arthur Verdet (claviers), Jérémy Daillet (percussions), Luce Perret (trompette-bugle)

Note d'intention

"John Kander pour la musique et Fred Ebb pour les paroles font partie des géants de l’histoire récente de Broadway. Ils sont les auteurs d’au moins deux tubes planétaires : Cabaret (1966) et Chicago (1975). Le monde entier connaît leur chanson New York New York écrite pour le film de Martin Scorsese. Comme souvent, ces énormes succès cachent aussi d’autres réussites, comme Woman of the Year qui ne rafla pas moins de quatre Tony Awards en 1981. Il s’agit de l’adaptation du film réalisé par George Stevens (1942), où Katherine Hepburn incarne une journaliste vedette qui séduit un simple chroniqueur sportif joué par Spencer Tracy et finit par l’écraser de son succès. Hepburn avait fait sa marque de fabrique du renversement du patriarcat.
Kander et Ebb propulsent cette problématique dans les années 80, en opposant une vedette de la télé toute puissante à un dessinateur de presse. Ils confient l’adaptation au scénariste Peter Stone qui, pour avoir été le scénariste de Stanley Donen sur Charade, a su conserver tout le charme de la comédie américaine romantique des années 40 tout en ajoutant un dénouement plus provocateur.
Woman of the Year concentre tout ce que nous aimons dans la comédie musicale, un livret au rythme alerte et rebondissant, un sujet fort et des personnages hauts en couleur. S’y ajoute une très intéressante incursion dans les images animées à travers l’univers du dessin de presse.

Il faut préciser que le rôle de Tess Harding a été créé au théâtre par Lauren Bacall : le chic, l’humour et une énergie à tout renverser.
La partition de Kander et Ebb maintient un tempo d’enfer dans une orchestration délicieusement pop.

Nous avons souhaité créer cette oeuvre pour le public français à notre manière, avec une troupe d’acteurs/chanteurs/danseurs dont certains seront aussi instrumentistes. Poser la question si actuelle du pouvoir et de la domination dans le couple, inverser les stéréotypes, mais en chanson et avec un tour de danse.


Nous travaillons ensemble depuis une douzaine d’année sur la comédie musicale et l’opéra et nous nous voulons plus séparer le jeu d’acteur du mouvement chorégraphique. Dans la comédie musicale, le geste chorégraphie infuse tout, y compris les dialogues parlés. De la même manière le jeu dramatique insuffle la chorégraphie dans les parties musicales qui sont tout autant jouées.

Nous retrouvons Gérard Lecointe comme directeur musical et arrangeur. Sa science de l’orchestration nous a déjà permis de faire sonner avec opulence Leonard Bernstein, Jule Styne ou Richard Adler et Jerry Ross sans avoir besoin d’un orchestre complet.

Nous retrouvons également Etienne Guiol. C’est un maître de l’image animé avec qui nous avons déjà pu faire danser les projections pour West Side Story et Bells are Ringing ou encore la création chorégraphique Signatures, avec Noëlle Simonet, en 2010."

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Raphaël Cottin et Jean Lacornerie

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L’image et la danse


"Après avoir rencontré Étienne Guiol avec Jean Lacornerie sur Bells are ringing en 2013, nous avons travaillé sur un projet plus strictement chorégraphique, Signatures, co-créé avec la danseuse Noëlle Simonet en 2015. Pour Woman of the Year, nous envisageons cette nouvelle collaboration en donnant à l’image animée plusieurs identités. Elles deviendront parfois des personnages de l’histoire, prenant part aux scènes comme des versions fantasmées des personnages physiques ; elles pourront aussi, comme une extension des décors ou des interprètes, accompagner les rythmes musicaux en créant des chorégraphies plus abstraites. Enfin, la présence du personnage d’Alexi Petrikov, sorte de Noureev en fuite à l’étranger, se prête évidemment à la transposition animée d’une danse classique enfin affranchie de la pesanteur !"

 

Raphaël Cottin - septembre 2022

administration

Caroline Chavrier

production

Mahagonny Cie - Théâtre de La Renaissance — Oulins Lyon-Métropole - Le Théâtre de Saint-Nazaire, scène nationale - Château Rouge, scène conventionnée Annemasse

coréalisation

La Poétique des Signes

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avec le soutien de l'ADAMI, de la SPEDIDAM et d'ATS Studios

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WOMAN OF THE YEAR est présenté en accord avec

Concord Theatricals (www.concordtheatricals.comet

l’Agence Drama – Paris (www.dramaparis.com)

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Diffusion

11-12/2023

Oullins

Création - 4 représentations les 29 et 30 nov, 1er et 2 décembre 2023

Théâtre de la Renaissance

2023/2024

en tournée

13 et 14 décembre 2023 Château Rouge Annemasse
20 et 21 décembre 2023 Le Grand R Scène Nationale de La Roche sur Yon
10 et 11 janvier 2024 Maison de la Culture de Bourges
16 janvier 2024 La Coursive Scène Nationale de La Rochelle
30 janvier 2024. Le Rive Gauche St Etienne du Rouvray
3 février 2024 ACB Scène Nationale de Bar le Duc
7 et 8 février 2024 L’Azimut Antony Châtenay Malabry
19 et 20 mars 2024 Le théâtre de Saint Nazaire Scène Nationale

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